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Étude de la sphère économique 

Sphère économique
Il faut être plus qu'influent économiquement : il faut devenir un référent public. Comment un dirigeant peut-il bâtir une influence qui dépasse son secteur et s’ancrer dans le débat sociétal ?

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Saper Vedere poursuit son cycle d’analyses sur les dynamiques d’influence au sein des grands écosystèmes sociétaux. Après la sphère politique et médiatique, cette étude s’est concentrée sur l’écosystème économique et financier. Objectif : comprendre les logiques d’influence, cartographier les communautés actives et analyser la position des dirigeants et entreprises du SBF 120 grâce au Social Impact Score.

1. Analyse de l’écosystème économique et financier

Un écosystème structuré mais en mutation

L’analyse d’un panel de 400 décideurs économiques, financiers, journalistes et analystes révèle un univers très institutionnalisé, dominé par :

  • Les journalistes économiques et éditorialistes (Jean-Marc Vittori, Dominique Seux).
  • Les économistes reconnus (Denis Ferrand, Patrick Artus).
  • Les dirigeants et responsables politiques (Bruno Le Maire, Emmanuel Macron).

Cet écosystème repose principalement sur X (ex-Twitter) et LinkedIn, les deux plateformes incontournables pour toucher décideurs et influenceurs.

Les nouvelles communautés : l’émergence des “influenceurs”

À côté des acteurs traditionnels, une nouvelle génération d’influenceurs financiers bouscule les codes :

  • Présence forte sur TikTok, Instagram, YouTube, en plus de X et LinkedIn.
  • Des communautés de plusieurs centaines de milliers de personnes.
  • Un ton plus pédagogique et conversationnel, favorisant l’engagement et la co-construction.

Si leur audience est surtout grand public, leur rôle grandissant oblige les organisations à les surveiller et à envisager des partenariats ciblés.

2. Quelle influence des dirigeants du SBF 120 dans la bulle économique ?

Les dirigeants les plus influents

Le podium des PDG du SBF 120 dans la sphère économique reflète le classement global du Social Impact Score :

  1. Alexandre Bompard (Carrefour)
  2. Christel Heydemann (Orange)
  3. Véronique Bédague (Nexity)

Recettes de leur influence :

  • Un discours incarné et engagé dépassant les enjeux de l’entreprise (ex. pouvoir d’achat, urbanisme, innovation).
  • Une présence médiatique 360° (médias traditionnels + réseaux sociaux).
  • Une stratégie éditoriale claire et régulière, adaptée aux codes des plateformes.

Les entreprises : une influence encore limitée

Les grandes institutions financières (Société Générale, Amundi, Crédit Agricole, BNP Paribas) dominent le classement corporate, mais restent globalement peu suivies par les décideurs économiques.

Constats :

  • Communication trop corporate (RH, RSE, vie interne), peu attractive pour les milieux économiques.
  • Faible influence réelle sur LinkedIn (6 entreprises sur 120 réellement suivies).
  • Expérimentations prometteuses : Crédit Agricole sur TikTok et BeReal, Amundi avec les Finfluencer Awards.

3. Enseignements stratégiques et recommandations

1. Un écosystème fermé, mais en voie d’ouverture

  • Les réseaux institutionnels et la presse économique conservent une place centrale.
  • Les influenceurs financiers élargissent la conversation vers le grand public et réinventent les codes (vidéos, stories, lives).
  • Les entreprises doivent surveiller ces nouvelles voix pour éviter de laisser d’autres contrôler leur réputation économique.

2. Les plateformes à prioriser

  • X (ex-Twitter) : incontournable pour la presse économique et les décideurs de marché.
  • LinkedIn : plateforme clé pour bâtir sa crédibilité et toucher les milieux économiques.
  • TikTok et Instagram : utiles via partenariats avec influenceurs, mais difficile à investir en direct.
  • Bluesky : pertinent uniquement pour des acteurs internationaux.

3. Communication corporate : un déficit d’efficacité

  • Trop de contenus centrés sur la marque employeur ou la communication interne.
  • Faible intérêt pour les décideurs, qui recherchent analyses, signaux stratégiques et prises de position.
  • Nécessité de refonder la ligne éditoriale pour articuler communication financière, prospective et sujets de société.

4. Nouveaux territoires d’influence à surveiller

  • La communauté crypto et blockchain est la seule à s’être structurée de manière autonome.
  • Elle concentre une forte dynamique et attire de nouveaux publics : un laboratoire des usages à suivre.

5. Prime à l’incarnation et au risque

  • Les dirigeants qui sortent du cadre strictement corporate gagnent en influence.
  • Trois clés : incarnation personnelle, engagement sur des enjeux de société, formats adaptés aux plateformes.
  • Exemples :
    • Alexandre Bompard, très actif sur le pouvoir d’achat et la transition alimentaire.
    • Véronique Bédague, porteuse d’une vision urbaine et sociétale.
    • Christel Heydemann, qui lie son discours à l’innovation et la tech.

6. Opportunité de modernisation

  • Les entreprises peuvent prendre de l’avance en adoptant les nouveaux formats (vidéos courtes, carrousels visuels, lives).
  • Le suivi des conversations (veille) doit être complété par une participation active pour peser sur les débats.
  • Les partenariats avec influenceurs financiers offrent un levier stratégique pour toucher des audiences élargies.

Conclusion

La sphère économique française reste dominée par des logiques traditionnelles, mais l’irruption des influenceurs financiers, les nouveaux formats et les plateformes émergentes rebattent les cartes.

Les entreprises et dirigeants qui sauront combiner incarnation, prise de risque éditoriale, adaptation aux usages numériques et stratégie de veille active disposeront d’un avantage concurrentiel majeur en matière de réputation et d’influence.

Saper Vedere poursuit son cycle d’analyses sur les dynamiques d’influence au sein des grands écosystèmes sociétaux. Après la sphère politique et médiatique, cette étude s’est concentrée sur l’écosystème économique et financier. Objectif : comprendre les logiques d’influence, cartographier les communautés actives et analyser la position des dirigeants et entreprises du SBF 120 grâce au Social Impact Score.

1. Analyse de l’écosystème économique et financier

Un écosystème structuré mais en mutation

L’analyse d’un panel de 400 décideurs économiques, financiers, journalistes et analystes révèle un univers très institutionnalisé, dominé par :

    • Les journalistes économiques et éditorialistes (Jean-Marc Vittori, Dominique Seux).

    • Les économistes reconnus (Denis Ferrand, Patrick Artus).

    • Les dirigeants et responsables politiques (Bruno Le Maire, Emmanuel Macron).

Cet écosystème repose principalement sur X (ex-Twitter) et LinkedIn, les deux plateformes incontournables pour toucher décideurs et influenceurs.

Les nouvelles communautés : l’émergence des “influenceurs”

À côté des acteurs traditionnels, une nouvelle génération d’influenceurs financiers bouscule les codes :

    • Présence forte sur TikTok, Instagram, YouTube, en plus de X et LinkedIn.

    • Des communautés de plusieurs centaines de milliers de personnes.

    • Un ton plus pédagogique et conversationnel, favorisant l’engagement et la co-construction.

Si leur audience est surtout grand public, leur rôle grandissant oblige les organisations à les surveiller et à envisager des partenariats ciblés.

2. Quelle influence des dirigeants du SBF 120 dans la bulle économique ?

Les dirigeants les plus influents

Le podium des PDG du SBF 120 dans la sphère économique reflète le classement global du Social Impact Score :

    1. Alexandre Bompard (Carrefour)

    1. Christel Heydemann (Orange)

    1. Véronique Bédague (Nexity)

Recettes de leur influence :

    • Un discours incarné et engagé dépassant les enjeux de l’entreprise (ex. pouvoir d’achat, urbanisme, innovation).

    • Une présence médiatique 360° (médias traditionnels + réseaux sociaux).

    • Une stratégie éditoriale claire et régulière, adaptée aux codes des plateformes.

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    • Expérimentations prometteuses : Crédit Agricole sur TikTok et BeReal, Amundi avec les Finfluencer Awards.

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